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Si tu savais comme je t’en veux

Présidentielles2022

A toi, oui à toi. Pas à eux, non, eux je savais.

Eux, les ventres mous, les jamais contents congénitaux, les jaunes, les rouges-bruns, les conspirationnistes, les factieux, les populistes, les complotistes, les islamistes, les fachos, je n’attendais rien d’eux. Mais de toi qui, pendant ce quinquennat, n’a jamais critiqué l’extrême-droite ni alerté sur le danger de son avènement au pouvoir, j’attendais beaucoup mieux. Oui, toi qui as feint d’ignorer une tolérance grandissante envers les extrêmes, permettant à l’extrême-droite d’arriver menaçante au seuil du pouvoir. Toi qui n’as pas trouvé inquiétante la normalisation de façade de Marine Le Pen, la montée fulgurante d’Eric Zemmour, les incessantes tentatives de déstabilisation de Jean-Luc Mélenchon. Toi qui as contribué à faire passer E. Macron pour un dictateur, un nazi, ou qui a laissé dire en te frottant les mains car après tout, ce petit arrogant trop intelligent, ça te faisait du bien qu’il s’en prenne plein la tronche.

Aujourd’hui tu as peur, la trouille te troue le bide car tu sais ce dont le RN serait capable et tout ce que tu risquerais de perdre ; tu ne le sais que trop bien.

Toi l’éditorialiste (1), l’intellectuel, l’élu, ou l’influenceur politique, qui as fait passer les Gilets Jaunes pour un inoffensif mouvement populaire (au moins douze morts) ; qui ne t’es pas offusqué quand tant d’élus étaient molestés ; toi qui pendant la pandémie, as regardé grimper dans les tours le complotisme et le populisme sans t’en émouvoir outre mesure. Aujourd’hui tu paniques un peu, mais il ne faut pas compter sur toi pour établir le bilan, somme tout plutôt positif du quinquennat. Non, il ne faut trop t’en demander, tu préfères taire une inflation contenue grâce au bouclier énergétique, tu ne parleras pas non plus du bon bilan économique ou du bout des lèvres ; toi, tu préfères nous écrire des tribunes longues comme le bras pour nous expliquer que le RN n’est pas démocratique. Et puis ça restera dans les annales, alors tu t’appliques, c’est bon pour la suite de ta carrière.

Toi aussi le syndicaliste borné, et toi l’étudiant endoctriné pour qui toute personne passée trente piges est un sale « boomer », et toi le militant politique républicain qui as laissé ton parti de gouvernement ne plus être qu’une peau de chagrin, et toi le macabre souverainiste pro-frexit (2), et toi le soumis au Che des calanques, et toi le militant laïque qui fait du pied à Zemmour, et toi le militant identitaire enivré de ton inestimable distinction et vous les LGBT, et vous les féministes intersectionnelles, et vous tous les wokistes au sécateur surexcité qui avez braillé des slogans fascisants pendant les « fêtes à Macron ». Toi, toi, et toi, vous tous qui n’avez cessé de surenchérir avec un misérabilisme et une victimisation outranciers, n’hésitant pas à défiler aux côtés de militants séparatistes, de jaunes hagards, de casseurs, de black-blocs archi-violents et de factieux téléguidés par Poutine. Et pendant la crise sanitaire, vous vous êtes surpassés. C’était grandiose, digne d’un gigantesque spectacle pyrotechnique. Pourtant, à la veille du second tour, vous ne rigolez plus du tout, c’est l’heure des manifs de la dernière chance contre la bête immonde que vous voyez soudainement sortir du bois. Pardi, avec le RN au pouvoir, vous ne pourriez plus jouer à l’innocent martyrisé par le dictateur nazi, il vous faudrait faire face à un recul de la liberté d’expression, de la démocratie, et subir une lourde répression.

Et toi, toi qui n’es rien de tout ça, seulement un français ou une française tranquille, qui observe de tribune en tribune, de journal TV en journal TV, une tentative de déstabilisation de notre démocratie, sans jamais réagir, encore moins t’opposer, même pas pour dire que non, on ne peut pas grimer en nazi un président de la république, ni brûler son effigie ;  pas plus qu’on ne laisse des séditieux mettre un pays à feu et à sang quand la politique gouvernementale menée est globalement plus redistributive et sociale que les précédentes (3). Critiquer, revendiquer, évidemment, autant que tu le souhaites, mais avec des arguments et en tenant compte d’une réalité : l’héritage de décennies d’erreurs de gestion et de crises économiques ne peut être corrigé en un seul quinquennat. En outre, la France est le second pays le plus redistributif d’Europe, le « quoi qu’il en coûte » a été salutaire, la croissance et la baisse du chômage étaient au rendez-vous… Il y a des gens qui l’ignorent, mais toi, tu le sais, c’est facile pour des populistes de promettre la lune avec des programmes économiques infinançables et qui ne seraient jamais mis en œuvre. En revanche, c’est plus complexe d’avoir une politique économique régulée, sociale et viable dans un contexte international ultra-compétitif, en soutenant l’innovation, la transition écologique. Tu sais aussi, depuis la guerre en Ukraine c’est flagrant, que les équilibres mondiaux ont changé, les menaces sur notre sécurité aussi, et nous devons donc construire une Europe solidaire capable d’y faire face, comme pendant la pandémie. Ce ne sont pas les populistes souverainistes et nationalistes qui vont s’y coller, pourtant, leurs idées sont de plus en plus prégnantes mais ça ne t’affole pas plus que ça, tu ne dis rien.  

Si vous saviez tous comme je vous en veux pour avoir orchestré, participé ou laissé faire tout ça. Par vos paroles, vos actes ou vos silences, vous avez porté de dangereux populistes au seuil du pouvoir. Vous avez mis en péril nos libertés, nos droits sociaux, tous les droits humains notamment ceux des femmes et des minorités. En favorisant la montée en puissance d’autocrates nationalistes vous avez mis la démocratie au pied du mur, alors qu’elle est déjà affaiblie au plan mondial ; vous avez pris le risque de détruire l’Europe, de donner raison à Poutine, et de ramener la haine et la guerre sur tout le continent européen. Et pour certains, non contents de ce sabotage, vous vous enfoncez dans un morbide Ni Macron – Ni Le Pen.

Le pire je crois, c’est que vous tous, seriez capables de recommencer à la première occasion. Pourtant, Emmanuel Macron, malgré vos efforts constants, a recueilli au premier tour et alors qu’il y avait douze candidats en lice, un million de voix de plus qu’en 2017. Une manière pour la majorité silencieuse de rejeter la haine irrationnelle que vous avez entretenue ou favorisée pendant ce quinquennat. L’abstention n’a d’ailleurs pas été aussi élevée que prédite. Pensez-y, vous avez été clairement désavoués. Vous ne pourrez rejouer le même jeu sans dommages. Néanmoins, vous avez engraissé les extrêmes, elles sont là et y resteront.

Nous sommes désormais à trois jours du vote.

Si Marine Le Pen était élue, je crois bien que j’envisagerais de quitter mon pays et vous regarderais, toi et toi et toi aussi, vous débattre avec le fascisme que vous aurez installé. Je précise à toute fins utiles que je ne suis pas Macronniste ni membre d’En Marche, juste citoyenne, concernée, féministe, progressiste.  

Si Emmanuel Macron était élu malgré vos efforts, toi, et toi, vous tous responsables et coupables de l’enracinement du populisme dans notre société, j’ose espérer que vous auriez la décence de vous reprendre et de nous épargner cette fois-ci, vos pires agissements ou une lâche caution d’actes inadmissibles.  

Parce que dans cinq ans, il faudra de nouveau voter, et rien ne dit que nous n’aurons pas deux représentants des extrêmes populistes face à face. Vous vous y prenez tellement bien. Mais ce jour-là, je ne t’en voudrais plus, à mon tour, j’essayerais la haine.

En attendant, dimanche, si tu votais Emmanuel Macron, je t’en voudrais déjà un peu moins, tout le monde peut se racheter une conduite citoyenne et sauver son pays du pire.

Christine Le Doaré

(1)Le Monde et sa Une infecte : un montage photo d’Emmanuel Macron rappelant la propagande nazie.

(2) Sur Europe 1. Michel Onfray : « Je ne crois pas trop à ces sondages qui nous font savoir que Macron est à 24% alors qu’il ne peut pas sortir dans la rue sans prendre une gifle, sans se faire cracher dessus ».

(3) Bilan du quinquennat Emmanuel Macron.

Des échecs, des manques que les médias ont amplement commentés et des résultats tangibles aux plans international comme national, ce qui rend d’autant plus incompréhensible l’adhésion de tant de gens aux gesticulations des extrêmes populistes. Et ce malgré toutes les crises à gérer pendant ce quinquennat et malgré un contexte international difficile. Tout est perfectible, mais la part de fantasme relative à ce quinquennat est colossale au point d’occulter presque intégralement un bilan plutôt consistant si on en juge la liste ci-dessous :

– Le Quoi qu’il en coûte, en partie financé par l’Europe : 240 milliards d’euros distribués

– La santé :

– 19 milliards d’euros d’investissements: conditions de travail, équipement des professionnels, modernisation de 3 000 hôpitaux et EHPAD.

– La revalorisation de 183 euros net par mois.

– Le 100% Santé qui permet aux plus modestes de ne plus renoncer aux soins essentiels. Le nombre d’aides auditives a presque doublé entre 2019 et 2021. La complémentaire santé solidaire gratuite ou 1€/j bénéficie à 7 millions de Français.

– La fin du numérus clausus pour la formation des médecins (effets d’ici 5 ans)

– La gratuité de la contraception pour les jeunes femmes jusqu’à 25 ans (18 avant)

– La commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants

– Le vivre ensemble, la laïcité, la lutte contre l’islamisme :

– La Loi sur le Respect des principes Républicains, et bien d’autres dispositions

– Le Droit du travail :

– Réforme du code du travail et de l’assurance chômage

– Droit au chômage pour les salariés qui démissionnent pour créer leur entreprise

– 2 millions de personnes formées avec le CPF en 2021

– Les jeunes :

– Un taux d’emploi des 18 – 25 ans au plus haut depuis 30 ans

– Programme 1 Jeune = 1 Solution depuis juillet 2020 (9 milliards d’€)

– Une prime de 5 000 à 8 000€ à l’embauche des apprentis

– Hausse de près de 80% des contrats d’apprentissage depuis 2017 : 9.718 000 jeunes entrés en apprentissage en 2021

– Lancement en 2022 du contrat « Engagement jeune » accessible à tous les moins de 26 ans

– Aide à l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans de 4 000€ maximum

– Jeunes de l’ ASE suivis jusqu’à 21 ans au lieu de 18 ans

– Personnes handicapées :

– Aide financière allant jusqu’à 4 000€ pour l’embauche d’un travailleur handicapé

– AAH revalorisée (+ 10%)

– Les Droits des femmes :

– Un Grenelle avec un nombre incalculable de mesures enfin adoptées, la première fois qu’une opération de cette envergure est menée et ce n’est pas fini.

– Un volet de la loi sur le respect des principes républicains

– Le déploiement des téléphones grave danger et du bracelet anti-rapprochement

– Le 3919 ouvert tous les jours 24/24

– IVG légalisé jusque 14 semaines (12 avant)

– PMA pour toutes

– la loi sur le non-consentement à des relations sexuelles en dessous de 15 ans et prescription en cas de viol passée de 20 à 30 ans

– revalorisation des retraites de femmes d’agriculteurs et aidants familiaux

– L’économie :

– L’industrie repart en France

– Une Croissance à 7%,

– Le pouvoir d’achat a augmenté en moyenne de 0,9% par an et par Français.

– 2,5 millions d’embauches entre octobre et décembre 2021

– Chômage taux plus bas. Il atteint son plus bas niveau depuis 2012.

– Le pays le plus attractif pour l’investissement étranger en Europe.

– Lutte contre la fraude fiscale:12 milliards d’euros de recettes en 2019, «année record»

– 15 milliards d’euros investis sur les compétences et la formation

– Fonctionnaires

– Profs +150€ par mois pour un professeur en début de carrière, reconnaissance de la fonction de directeur d’école, prime informatique de 150€ net, prime d’attractivité pour les échelons 2 à 9

– International :  une image et un poids significatifs

– Récemment, la Loi sur les lanceurs d’alerte …

– Etc.  Cette liste est loin d’être exhaustive, ce n’est qu’un tour rapide de quelques-unes des mesures et lois adoptées et que les médias n’ont pas franchement mises en valeur.

Quel-le présidentiable aura le courage de le dire ?

feminisme-1Les gouvernements de gauche ne peuvent tout simplement plus honorer leurs promesses électorales, en particulier celle de l’inversion de la courbe du chômage. Les candidats de gauche, les élus et politiques de gauche le savent, mais n’ont pas le courage de le dire.

Alors,

  • Les populistes, de gauche comme de droite, surfent sur la colère des citoyen-ne-s mécontent-e-s, leur font miroiter des rêves chimériques de sauveur providentiel et de grand soir. Pourtant, chacun-e le sait : aucune révolution ni gouvernement d’extrême gauche n’a jamais tenu ses promesses (Grèce,…) ni même instauré de démocratie (Cuba, révolutions arabes,…) ; tout gouvernement d’extrême droite, amplifie les divisions, accélère les exclusions, attise les haines et finit par mener au chaos.
  • La droite tente de nouveau de séduire les citoyen-ne-s mécontent-e-s qui savent pourtant, qu’invariablement, elle avantage la finance et les classes aisées ainsi que les valeurs conservatrices.

Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour comprendre que si les promesses électorales pouvaient être tenues et garantir aux candidats de conserver leur siège, elles le seraient.

La vérité c’est que la courbe du chômage ne s’inversera plus. Les énergies fossiles vont s’épuiser, les moyens de production ont changé, le digital/numérique et la robotisation finiront d’ici quelques décennies par réduire à sa portion congrue, le nombre de salariés.

Les seuls exemples de quasi plein emploi cachent une myriade de postes non qualifiés tenus par des travailleurs pauvres qui s’épuisent dans des activités ni gratifiantes ni rémunératrices.

 

Je pense désormais que ceux qui se font élire en promettant l’impossible favorisent le populisme, mettent en danger la démocratie. L’échec ne pouvant se reproduire indéfiniment, nous arrivons au bout du mensonge et plus significativement du capitalisme mondialisé insuffisamment régulé qui ne survit qu’en exploitant toujours plus (délocalisations) et en surproduisant. Une sorte de spirale infernale.

Pour éviter le pire, c’est-à-dire la menace tout à fait sérieuse de régimes fascisants, qu’ils soient d’extrême droite ou de nature politico-religieuse (islamiste, etc.), et de guerres civiles, je ne vois que trois voies dans lesquelles s’engager sans tarder.

 Premièrement : Une transition écologique bien pensée pour produire et consommer autrement : il est grand temps de cesser d’enrichir des industries qui surproduisent et détruisent l’environnement à grand renfort de publicité, pour s’orienter vers des besoins authentiques pour le plus grand nombre. A ces fins, il sera nécessaire de créer de nouveaux métiers, de nouveaux emplois qui seront utiles et agréables aux êtres humains, au vivant, à notre environnement.

Deuxièmement : Une économie régulée, sociale, qui disqualifie les mauvaises pratiques (exploitation, surproduction, pollution, etc.) et valorise tout ce qui favorise la transition écologique. Une économie au service d’un projet de société et non pas d’une poignée qui tient en otage toute une civilisation, toute une planète et la détruit peu à peu. A l’évidence, de moins en moins de gens auront demain la chance d’exercer un travail au sens où nous l’entendons aujourd’hui. La seule solution acceptable consiste donc à envisager le travail d’une toute autre manière : accepter qu’il se distribuera autrement, que des gens pourront ne pas exercer d’emploi salarié de manière continue ; fournir à celles et ceux qui seront sans emploi toute ou partie de leur vie, les moyens financiers de subvenir à leurs besoins en échange d’activités bénévoles utiles à l’ensemble de la société ; former aux métiers de demain ; etc. Dans tous les cas, cesser de faire du travail une valeur centrale (et sacrée) à la réussite d’une vie humaine.

Troisièmement : Une République laïque et féministe qui :

  • retrouve le sens de sa devise « Liberté, égalité, fraternité/sororité » ;
  • laïque, rassemble au lieu d’exacerber les communautarismes et d’encourager l’islam politique (salafistes/frères musulmans…) ;
  • disqualifie les extrêmes et intégrismes de tout poil.

Une société fière de ses valeurs républicaines qui :

  • place l’humain et le vivant au cœur de son projet, encourage le respect de l’autre et de ses différences,
  • questionne pour les dépasser les rapports de domination et de pouvoir, instaure une égalité réelle entre les femmes et les hommes,
  • abolit les discriminations et les violences de toute nature.

Une société féministe en fait.

 

Etant donné la situation politique mondiale actuelle, tout autre projet politique risque bien de conduire, à plus ou moins long terme, l’humanité à sa perte.

Nous devrions cesser d’encourager les égos des hommes (et rares femmes) politiques, absorbés par leur soif de reconnaissance et de pouvoir personnel. Nous devrions exiger des candidats qu’ils s’abstiennent des vaines promesses mais s’engagent pour le seul projet de société réaliste et viable qui soit : une transition écologique sociale, laïque et féministe.

Ce projet politique n’est hélas pour l’instant incarné par personne ni par aucun parti de manière crédible. Les écologistes, gangrénés par les islamo-gauchistes, « travailleurs du sexe » et autres inconséquents, s’occupent de tout sauf d’écologie ; les féministes sont dispersées, affaiblies par la récupération et le dévoiement des fondamentaux du féminisme.

Alors à défaut de voter pour le seul programme qui vaille, je voterai une fois de plus pour celui qui au moins défendra le mieux les valeurs républicaines, et surtout pour éviter le pire.

Il faudra pourtant qu’un jour prochain, des politiques sincères, animéEs par l’intérêt général, l’émancipation des êtres humains et la sauvegarde de notre environnement, mènent à bon terme un véritable projet de société écologique, social et féministe.

Christine Le Doaré

 

8 mars, une éprouvante journée

149087_10200540470928727_1254857611_nChaque année revient le 8 mars et avec lui, la Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes.

Cette année encore, il a fallu :

  • Expliquer, à s’en casser la voix et les doigts sur le clavier, que non, ce n’est pas la fête des femmes et qu’il est indécent, par exemple, de leur offrir une rose pour l’occasion ;
  • Rabâcher jusqu’à la nausée que la journée de LA femme c’est essentialiste, que ça ne vaut guère mieux que la journée de la musique folklorique ;
  • Expliquer que le comité ONU Femmes a reconnu une mauvaise traduction et s’est engagé à mener une campagne pour corriger cette erreur ;
  • Rappeler que le 8 mars, pour les  féministes, c’est tous les jours.

N’en déplaise aux « nuls en féminisme », la journée et même désormais la semaine du 8 mars, sont consacrées à rappeler que partout dans le monde,  les femmes sont en lutte pour :

  • combattre les discriminations et innombrables violences à leur encontre,
  • en terminer avec la domination masculine,  l’aliénation patriarcale et le féminicide,
  • s’émanciper et parvenir à l’égalité.

Mais il y a pire encore, de nouveaux expertEs en féminisme s’obstinent à le détourner de ses fondamentaux. Leur mission, ils et elles l’ont acceptée, consiste à pratiquer la récupération des idées et des luttes pour mieux nous diviser et ainsi maintenir le système de domination masculine en place, juste en l’égratignant, pour la forme.

En occident, les droits et libertés des femmes, acquis de haute lutte, restent fragiles, constamment remis en question. C’est particulièrement vrai en matière de droits reproductifs, mais aussi de droits sociaux et culturels. Les violences, qu’il s’agisse des violences conjugales, des agressions et des viols ou de l’exploitation sexuelle dans la prostitution, ne régressent pas et les chiffres donnent le tournis. L’appropriation du corps des femmes est toujours un enjeu, le marché de la GPA est lucratif et les pressions s’intensifient. Les politiques de la ville, la gestion de l’espace public sont pensés pour une population masculine.

Le système patriarcal est à la manœuvre sur toute la planète, aussi, le seul féminisme à même de le renverser est-il nécessairement universaliste. La solidarité entre les femmes de tous les pays est vitale.  Dans nombre de régions du monde,  la situation des femmes est encore bien pire que dans les pays occidentaux car se surajoutent aux discriminations et violences déjà citées, toutes celles qui découlent des traditions et codes de la famille misogynes qui les infantilisent et les placent sous la coupe de l’arbitraire de leur père, frère ou mari. Elles sont en grand nombre mariées de force, souvent mineures ; sont excisées, reniées, emprisonnées pour ne pas avoir porté avec suffisamment de rigueur le voile islamique, lapidées, exécutées pour laver « l’honneur » de leur famille, etc.

 

Toutes ces injustices et persécutions constituent un volume considérable de sujets à traiter ; de quoi donner le vertige certes, mais matière à  occuper amplement journalistes, chercheurs et politiques qui souhaitent s’exprimer à l’occasion du  8 mars.

Eh bien malgré tout, de prétenduEs expertEs en féminisme s’autorisent à enfouir cette abondante matière pour nous vendre à la place leurs cafouillages, à longueur d’articles et interviews, radio, TV ou presse.

 

Ainsi, ARTE, tout de même pas la plus nulle des chaînes de TV, nous a bassinés toute la journée du 8, avec « la journée de LA femme ».

 

Ainsi, dans Libération, Cécile Daumas, nous a-t-elle expliqué que le féminisme est dans une « compétition désastreuse avec l’antiracisme ». Elle pense avoir découvert que le « féminisme serait pris en otage dans le débat sur la place de l’Islam » et prétend que « les féministes qui défendent la culture occidentale, les « féministes de la liberté des mœurs », sont moins prolixes pour évoquer la parité en politique ou en économie ».

Déjà dans un article relatif à l’affaire des viols de Cologne, elle soutenait subtilement les lyncheurs de Kamel Daoud et le tançait elle aussi, pour avoir critiqué la manière dont sont abordées les questions de sexualité et de liberté des femmes dans les pays musulmans.

Elle a touché le pompon, maintenant elle tire dessus !

Non, il n’y a aucune compétition entre féminisme et antiracisme : le féminisme est transverse à toutes les autres oppressions, de classe et de « race » notamment, car les femmes, la moitié de l’humanité, subissent toutes, d’une manière ou d’une autre, la domination masculine et peuvent être victimes de violences. Si les femmes sont toutes victimes du système patriarcal, se surajoutent pour certaines, d’autres discriminations, de classe, « race », orientation sexuelle, handicap, etc. Où est la compétition ?

Ce qui est certain et historiquement vérifié, en revanche, c’est que les hommes ont objectivement intérêt à détourner les femmes du féminisme universel et à les mobiliser pour d’autres causes.

La journaliste reproche aux féministes attachées à la « liberté des mœurs » de ne pas parler de parité en politique. La parité c’est un minimum mais ce n’est pas non plus un gage de féminisme, il ne faut pas confondre femme et féminisme, la nuance est tout de même de taille. Mais surtout, cette accusation ne repose sur rien, mais accusez donc, il en reste toujours quelque chose !

Non, le féminisme ne sera pas pris en otage, la liberté que les femmes occidentales ont chèrement arrachée et doivent défendre sans relâche, seulEs les féministes, pro-féministes et progressistes ont le droit de s’en revendiquer. Aucune féministe n’est dupe des tentatives de récupération politiques, notamment de l’extrême droite !

En revanche, il est parfaitement hors de question de renoncer à la « liberté sexuelle » et à l’égalité, pour pouvoir « débattre de la place de l’islam » en occident. Les religions ont toujours infantilisé et même asservi les femmes ; celles des opprimés aussi, opprimés qui dans d’autres contextes sont les puissants.

Les religions ne dicteront pas leur loi, pas plus l’islam qu’une autre, et le féminisme islamiste n’existe pas plus que le féminisme catholique, fumisterie !

Cécile Daumas croit aussi que l’affaire de Cologne a révélé « un schisme entre générations de militantes », c’est faux et c’est bien mal connaître les mouvements féministes : les divergences d’opinion sur cette affaire sont transverses aux générations.

A quand un article sur l’exploitation sexuelle, les viols et trafics humains, dans les camps de réfugiés ? Parce que la réalité c’est aussi ça, les femmes, partout, toujours, subissent les violences masculines, y compris à l’intérieur de leur propre groupe, aussi défavorisé et désespéré soit-il.

 

Ainsi, le Nouvel Obs a-t-il vanté le « féminisme fondamentaliste » à travers les voix de deux journalistes Eric Aeschimann et Marie Vaton qui prétendent que l’islam serait un vecteur de l’égalité hommes-femmes. Selon eux, les féministes qui critiquent les religions et la place qu’elles réservent aux femmes, l’islam surtout, car les autres religions n’ont guère droit de cité, feraient preuve d’une laïcité ringarde.

Dans quel monde vivent-ils ? Non contents de s’abstenir de critiquer les violences inouïes des formes intégristes des religions, en particulier les exactions barbares des islamistes, ils cautionnent l’oppression des femmes inhérente aux versions plus orthodoxes ?

Quelles sont donc les motivations de ceux qui inversent ainsi la réalité et les responsabilités ? Pourquoi critiquent t’ils le catholicisme lorsqu’il impose le contrôle du corps des femmes, l’interdiction de l’avortement et de la contraception, de l’homosexualité, mais approuvent les contraintes et violences sexistes faites aux femmes, au nom de l’islam ?

 

Les exemples sont légions et cet article pourrait faire 100 pages. L’idéologie islamo-gauchiste a perverti la pensée politique et universitaire, les médias rivalisent désormais de soumission envers ces théories absurdes et mortifères qui sacrifient sans vergogne les femmes, les enfants aussi.

La sociologue et écrivaine iranienne Chahla Chafiq a dit  «En désignant la liberté sexuelle comme le point crucial de la culture occidentale, l’islamisme identifie les droits des femmes et des homosexuels comme les pires fléaux d’une occidentalisation qui détruirait l’identité islamique.» Dans notre société dysfonctionnelle, ses propos rationnels sont précieux mais certains les jugent suspects, un comble !

Nous n’avons pas entendu tous ces gens soutenir les associations féministes quand le juge versaillais a relaxé le rappeur Orelsan pourtant condamné en première instance, pour provocation à la violence. En réalité, le féminisme est la dernière de leurs préoccupations, ils font semblant de s’y intéresser pour mieux le détruire et retarder l’émergence d’une société féministe, libérée des rapports de force et de domination.

 

Alors à toutes celles et ceux qui nous divisent pour nous ralentir, intersectionnels et vendeurs de soupe à la mode islamiste, brandissant à tours de bras l’accusation d’islamophobie comme une bible, j’affirme que :

  • le féminisme est et sera toujours la somme des luttes contre la domination mondiale du groupe des femmes, par le système patriarcal qui profite aux seuls hommes ;
  • la laïcité est la garantie d’atteindre plus certainement cet objectif.

Démasquer et neutraliser tous ces faux expertEs en féminisme et juges en islamophobie, devraient être une priorité pour les féministes qui veulent ne plus avoir à vivre un éternel 8 mars, parce que la domination masculine serait enfin vaincue et l’égalité, réelle et partout dans le monde.

Christine Le Doaré

 

ASSEZ !

IMG_5499Bilan provisoire des attentats de Paris et Saint-Denis : 129 morts et 352 blessés.

Face à l’horreur des attentats du 13 novembre qui ont ensanglanté Paris, je ressens une insondable tristesse mais aussi une rage infinie.

Je suis en rage contre l’idéologie machiste et mortifère du terrorisme, mais aussi contre tous ses soutiens directs ou indirects.

  • Une rage suffocante face à la barbarie abjecte, la lâche arrogance des assassins, islamistes fanatisés ;
  • une rage sourde envers les Nations Unies, l’Union Européenne et nos gouvernements successifs qui n’ont pas été capables de prévenir de telles atrocités ;
  • une inexorable rage face aux militants, élus, intellectuels, médias d’extrême droite comme d’extrême gauche qui instrumentalisent le massacre comme si les victimes n’étaient que les accessoires de théories destinées à manipuler la population ;
  •  une rage mordante contre la domination masculine, car il serait temps de réaliser à quel point, les stéréotypes virils aussi, font le lit du terrorisme islamiste, machiste et mortifère

 

Les morbides terroristes islamistes

Les idéologues de l’islam politique organisent le choc des civilisations. Ils agissent au nom de l’islam, prenant au pied de la lettre les versets du Coran  dont ils ont une lecture intégriste et hégémonique. Ils veulent punir les infidèles et étendre leur emprise partout. Ils ne considèrent pas la religion comme relevant de la sphère privée, mais comme une conquête qui justifierait, au nom d’Allah,  de commettre les pires massacres, au Liban, aux USA, en Syrie, en Afrique, en Tunisie, en Europe, et sur toute la planète.

Le Bataclan est qualifié de « lieu de débauche où sont rassemblés des centaines d’idolâtres dans une fête de perversité », mais rien en occident, ni même en terre d’islam,  ne trouve grâce à leurs yeux, et surtout pas les femmes, la musique, l’art, ni même la vie en réalité. Toutes ces provocations devraient selon eux, être anéanties et remplacées par une application stricte de la charia.

Alors vous pensez bien que nos valeurs et systèmes de laïcité, libertés publiques, égalité femmes-hommes sont l’ennemi prioritaire.

Les petits soldats endoctrinés et manipulés, bras armés de l’Islam radical, ont suffisamment d’arrogance et de morbidité en eux pour estimer avoir le droit de voler des vies, de distiller l’effroi,  mais rien de tel malgré tout pour se donner du courage, que de se bourrer avant de tuer, de captagon, la drogue des djihadistes.

Les femmes aussi sont encouragées à se faire exploser, leur vie ne valant dans tous les cas pas grand-chose, et vous verrez qu’elles se soumettront toujours plus nombreuses, à la tutelle patriarcale des chefs de guerre islamistes.

C’est l’apothéose de la domination et de la haine machistes,  dans tout son arbitraire, toute sa sauvagerie, toute son ignominie.

 

La bien-pensance de la gauche de la gauche et de la gauche aussi

Les victimes du 11 janvier dernier,  dessinateurs, clients juifs d’un supermarché,  n’étaient pas moins innocentes que celles du 13 novembre.

Mais en frappant Paris, la France, au cœur de sa diversité, dans des lieux de convivialité, symboles de notre mode de vie, les terroristes islamistes ont-ils au moins ôté aux lamentables « JeNeSuisPasCharlie », la possibilité de brandir l’accusation fallacieuse d’ »islamophobie provocatrice ».

Même s’ils ne manquent déjà de trouver des raisons et même des excuses aux assassins fanatisés, on les voit tout de même assez mal brailler « JeNeSuisPasParis ».

Comme s’il ne fallait pas avant tout défendre les citoyen-ne-s de notre République démocratique et laïque, à l’extrême gauche, le NPA et LO notamment, ont déjà publié des communiqués dans lesquels ils se désolidarisent de toute union nationale. Que ne demandent-ils l’asile politique au pays totalitaire de leur choix !

Le PIR (Parti des Indigènes de la République), fidèle à ses mantras hallucinogènes rend une France prétendument raciste et coupable « d’islamophobie d’état », responsable des attentats. Comme si l’état français organisait et cautionnait le racisme et la haine des musulmans ! C’est un peu comme si, niant les lois et mesures prises par nos institutions, les militant-e-s homosexuel-le-s racontaient que les actes homophobes étaient organisés et cautionnés par l’état français !

C’est vrai que la guerre d’Irak déclenchée par les USA en 2003 sur de faux renseignements de la CIA était une absurdité, mais la France n’y est pour rien.

En outre, la France, ancienne puissance coloniale, ne dicte plus depuis longtemps de règles à personne et surtout pas aux pays arabo-musulmans, qui se débrouillent seuls pour s’entretuer, entre sunnites et chiites notamment, non sans quelques dommages collatéraux : les Kurdes, les coptes, les yezidis, etc. Oui, il faut l’entendre, aussi dur cela soit-il, l’Arabie Saoudite, le Qatar, idéologues et financeurs en chef de l’islamisme, n’ont jamais été colonisés !

Des internautes, militants ou sympathisants de ces mouvances politiques écrivent que c’est la faute de la France qui vend des armes, sans penser un seul instant que Kalachnikov ne sonne pas tout à fait français et que des terroristes décidés à tuer savent fabriquer toutes sortes d’engins meurtriers. Bien sûr ce serait tellement mieux si plus aucune arme n’était fabriquée nulle part, mais nous ne vivons pas encore sur « bisounours planète » et dans tous les cas, il est indécent de relativiser avec de tels arguments, des actes inqualifiables.

D’autres tentent de détourner l’intérêt porté à la France en parlant du Liban. Moi aussi j’ai parlé du Liban, je dénonce et manifeste lorsque des attentats frappent différents endroits du globe, mais loin de moi pour autant, l’intention de culpabiliser ceux qui pleurent nos morts. Ce n’est pas une compétition. Chaque pays est concerné par les horreurs commises ailleurs, mais vacille devant ce qui le touche de près. C’est banalement humain et ça n’a strictement rien à voir avec le racisme.

D’autres encore commencent à pleurnicher sur les risques que fait courir l’état d’urgence aux libertés publiques. Ne vous en déplaise, à un risque hypothétique, je préfère celui de ne pas sauter dans un attentat et je fais confiance au peuple français pour ne pas laisser perdurer plus que de nécessaire, la mise en œuvre de mesures drastiques mais salutaires, de sécurité

Mais vous verrez que d’ici quelques jours, Edwy Plenel et tant d’autres trouveront le moyen de discourir avec Tariq Ramadan et Emanuel Todd, de l’insoutenable provocation islamophobe des terrasses de café !

 

L’opportunisme hideux de l’extrême droite

L’instrumentalisation des attentats par l’extrême-droite est révoltante : les flaques de sang ne sont pas nettoyées, qu’elle saute sur l’occasion de se victimiser et de se poser en meilleur rempart pour la France.

Les attentats pourraient bien faire tomber nombre de français dans le panneau de la peur, des divisions, du rejet et de la haine de l’autre ; l’extrême droite ne manque bien sûr pas de les y encourager.

Plus sordide encore, le FN sait s’y prendre pour entretenir confusion entre islamistes radicaux et réfugiés fuyant les exactions de DAECH, justifiant ainsi de ne plus les accueillir.

  

L’insidieuse complaisance culturelle et médiatique française

Même l’AFP, supposée politiquement neutre et professionnelle, utilise le terme terroriste entre guillemets, comme si malgré tout, cette qualification était à prendre avec précaution.

A peine a-t’ on commencé de compter les cadavres des victimes que l’on nous rabâche déjà qu’il ne faut surtout pas faire d’amalgame.  A l’évidence, des actes isolés peuvent se produire, des imbéciles incontrôlables, il n’en manque pas, mais c’est le cas tout le temps, pas seulement après un attentat. Ce sont d’ailleurs plutôt des actes racistes, les gens ne savent pas s’ils agressent un croyant, sauf si bien sûr, la personne porte des habits spécifiques. Un exemple s’il en faut : les indépendantistes bretons qui ont agressé un homme d’origine maghrébine à Pontivy. Est-il seulement musulman ?

Il faut cesser de prendre les français pour des idiots. Il n’y pas eu en France de chasse aux musulmans après les attentats du 11 janvier. Au contraire, les français se sont rapprochés et je me demande s’il n’est pas condescendant voire raciste, en tout cas infantilisant, de conseiller aux musulmans de ne pas dénoncer l’islam politique qui cherche à les piéger eux, au premier chef. Ils ont tout intérêt à se lever en nombre pour installer un islam de France, représentatif, porté par des imams cultivés et respectueux des valeurs de leur République.

Dans tous les cas, il est certainement plus urgent de dénoncer l’islam politique, l’intégrisme et le salafisme bien implantés en France, dans les mosquées, les quartiers, les entreprises aussi. La RATP, l’une des sociétés qui a le plus de fiches S parmi ses agents, commence à parler des nombreux incidents liés à la religion, principalement parmi les conducteurs de bus. Des agents qui refusent de saluer une femme, font passer leur prière avant leurs horaires, sont à l’évidence, radicalisés et potentiellement dangereux.

 

Des gouvernements coupables d’incohérence et de laxisme

La Droite au pouvoir entre 2007 et 2012 n’a obtenu aucun résultat probant, ne serait-ce que parce qu’elle a supprimé pendant cette période 13 000 postes de policiers et gendarmes. Entre 2004 et 2010, des personnes condamnées ont été relâchées dans la nature et sans surveillance. Trop facile de faire les fiers à bras et d’accuser le gouvernement actuel.

La gauche est efficace en cas de crise mais par électoralisme, elle cultive le déni, engluée dans des politiques aux conséquences dramatiques telle que par exemple celle des « grands frères », profondément sexiste et à l’origine d’une aggravation de la situation des filles et des femmes dans les quartiers.

L’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, peut sans risque, inonder de vidéos les enfants qui apprennent que s’ils jouent de la musique, ils seront transformés en porcs. Le salon musulman de Pontoise peut se dérouler sans entraves malgré les prêches et débats inadmissibles qui s’y sont tenus.

Les maghrébins qui ne vivent pas en France mais se promènent à Saint-Denis par exemple, sont effarés par le comportement d’une partie de la population ayant adopté un mode de vie intégriste, mais pas nos élus !

Les élus clientélistes non seulement laissent faire, mais encouragent, motivés par des vues électoralistes : gagner des voix aux prix de passe-droits, de contournements des lois, de la laïcité, de l’égalité entre les genres, etc.

Il s’agit ni plus ni moins d’une lutte d’influence aux fins d’affirmer un pouvoir et de contrôler des zones de territoire. Il est plus que temps d’en prendre conscience et de combattre ce prosélytisme qui est en soi un projet politique incompatible avec la République.

 

Une Europe faible et perméable aux idéologies fascisantes

Bruxelles est la capitale de l’Union Européenne mais à Molenbeek on laisse pendant des années et à la vue de tous, l’islamisme radical et politique s’organiser imperturbablement.

Le gouvernement français est tout de même contraint d’en appeler à l’aide l’UE qui ne se précipite pas pour agir.

 

Une mondialisation irraisonnée, une situation internationale instable, illisible

Nombre d’états jouent double-jeu, quand ils ne sont pas comme notamment la Turquie, engagés dans une abjecte mascarade, prétendant lutter contre DAECH mais poursuivant en réalité bien d’autres dessins.

Des dignitaires du Qatar qui organisera une prochaine coupe de football, avec l’aval de l’émirat, accueillent le Hamas, les Frères musulmans et des combattants du djihad ; ils financent le terrorisme en Syrie et en Irak.

 

Les assassins islamistes sont coupables d’atrocités sans nom, mais tous ceux qui leur ont facilité la tâche doivent maintenant se remettre en question et agir.

Ne laissons pas à l’extrême-droite le soin de combattre l’islamisme, elle le fait de la façon la plus lamentable qui soit, avec des amalgames, en radotant des slogans nationalistes  comme la « France aux français ».

Cessons d’accuser de racisme ou d’islamophobie, ceux qui critiquent l’islam politique, les frères musulmans, le salafisme. Ces tenues vestimentaires archaïques, ces interdits d’un autre âge, ce sexisme révoltant, nous ne le supportons pas des autres religions, il n’y a aucune raison de cautionner cette caricature d’islam.

Les petites lâchetés accumulées, l’indulgence et la complaisance envers l’islamisme politique et son bras armé le terrorisme, ne font que favoriser leur guerre de civilisation. C’est une complicité pas si passive que ça.

C’est vrai que nos sociétés occidentales peinent à nous faire rêver, entre culte de la consommation et individualisme narcissique, mais ce n’est pas en favorisant l’obscurantisme ni même le religieux que nous trouverons des réponses.

Il y a vraiment quelque chose de malsain, de terriblement masochiste à rechercher comme le font certains des raisons, voire des excuses, aux terroristes, parfois présentés comme des victimes des inégalités sociales, de la colonisation, du différentialisme culturel, du grand méchant occident.

Nous ne sommes plus dans les années 60, si la culpabilité postcoloniale a peut-être été une étape nécessaire, il y a bien longtemps que ses dommages sont dépassés par l’ampleur et l’horreur de conflits plus récents dans lesquels nous ne sommes pas pour grand-chose.

Dans tous les cas, nous n’avons pas à rougir de vouloir défendre les valeurs occidentales et même universelles, qui le méritent.

Il est temps de comprendre que les populations des démocraties occidentales sont très cosmopolites, plurielles, quand nombre de pays arabo-musulmans notamment, s’uniformisent, se ferment à toute ouverture et diversité culturelle, imposent des régimes autocratiques, totalitaires et sont coupables de racisme, xénophobie, sexisme, homophobie, etc.

Je ne sais pas vous, mais moi, ça ne me tente guère !

En tant que féministe, j’en ai plus qu’assez des soutiens et complicités, plus ou moins conscientes, plus ou moins appuyées, avec les manifestations viriles sordides et mortifères que sont l’islam politique et son terrorisme islamiste. Ces formes exacerbées, barbares, de la domination masculine qui règne sur ce monde, mettent à feu et à sang notre planète.

Assez, ressaisissez-vous et tâchez de nous épargner au moins le pire !  

Christine Le Doaré


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