Posts Tagged 'Cologne'

8 mars, une éprouvante journée

149087_10200540470928727_1254857611_nChaque année revient le 8 mars et avec lui, la Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes.

Cette année encore, il a fallu :

  • Expliquer, à s’en casser la voix et les doigts sur le clavier, que non, ce n’est pas la fête des femmes et qu’il est indécent, par exemple, de leur offrir une rose pour l’occasion ;
  • Rabâcher jusqu’à la nausée que la journée de LA femme c’est essentialiste, que ça ne vaut guère mieux que la journée de la musique folklorique ;
  • Expliquer que le comité ONU Femmes a reconnu une mauvaise traduction et s’est engagé à mener une campagne pour corriger cette erreur ;
  • Rappeler que le 8 mars, pour les  féministes, c’est tous les jours.

N’en déplaise aux « nuls en féminisme », la journée et même désormais la semaine du 8 mars, sont consacrées à rappeler que partout dans le monde,  les femmes sont en lutte pour :

  • combattre les discriminations et innombrables violences à leur encontre,
  • en terminer avec la domination masculine,  l’aliénation patriarcale et le féminicide,
  • s’émanciper et parvenir à l’égalité.

Mais il y a pire encore, de nouveaux expertEs en féminisme s’obstinent à le détourner de ses fondamentaux. Leur mission, ils et elles l’ont acceptée, consiste à pratiquer la récupération des idées et des luttes pour mieux nous diviser et ainsi maintenir le système de domination masculine en place, juste en l’égratignant, pour la forme.

En occident, les droits et libertés des femmes, acquis de haute lutte, restent fragiles, constamment remis en question. C’est particulièrement vrai en matière de droits reproductifs, mais aussi de droits sociaux et culturels. Les violences, qu’il s’agisse des violences conjugales, des agressions et des viols ou de l’exploitation sexuelle dans la prostitution, ne régressent pas et les chiffres donnent le tournis. L’appropriation du corps des femmes est toujours un enjeu, le marché de la GPA est lucratif et les pressions s’intensifient. Les politiques de la ville, la gestion de l’espace public sont pensés pour une population masculine.

Le système patriarcal est à la manœuvre sur toute la planète, aussi, le seul féminisme à même de le renverser est-il nécessairement universaliste. La solidarité entre les femmes de tous les pays est vitale.  Dans nombre de régions du monde,  la situation des femmes est encore bien pire que dans les pays occidentaux car se surajoutent aux discriminations et violences déjà citées, toutes celles qui découlent des traditions et codes de la famille misogynes qui les infantilisent et les placent sous la coupe de l’arbitraire de leur père, frère ou mari. Elles sont en grand nombre mariées de force, souvent mineures ; sont excisées, reniées, emprisonnées pour ne pas avoir porté avec suffisamment de rigueur le voile islamique, lapidées, exécutées pour laver « l’honneur » de leur famille, etc.

 

Toutes ces injustices et persécutions constituent un volume considérable de sujets à traiter ; de quoi donner le vertige certes, mais matière à  occuper amplement journalistes, chercheurs et politiques qui souhaitent s’exprimer à l’occasion du  8 mars.

Eh bien malgré tout, de prétenduEs expertEs en féminisme s’autorisent à enfouir cette abondante matière pour nous vendre à la place leurs cafouillages, à longueur d’articles et interviews, radio, TV ou presse.

 

Ainsi, ARTE, tout de même pas la plus nulle des chaînes de TV, nous a bassinés toute la journée du 8, avec « la journée de LA femme ».

 

Ainsi, dans Libération, Cécile Daumas, nous a-t-elle expliqué que le féminisme est dans une « compétition désastreuse avec l’antiracisme ». Elle pense avoir découvert que le « féminisme serait pris en otage dans le débat sur la place de l’Islam » et prétend que « les féministes qui défendent la culture occidentale, les « féministes de la liberté des mœurs », sont moins prolixes pour évoquer la parité en politique ou en économie ».

Déjà dans un article relatif à l’affaire des viols de Cologne, elle soutenait subtilement les lyncheurs de Kamel Daoud et le tançait elle aussi, pour avoir critiqué la manière dont sont abordées les questions de sexualité et de liberté des femmes dans les pays musulmans.

Elle a touché le pompon, maintenant elle tire dessus !

Non, il n’y a aucune compétition entre féminisme et antiracisme : le féminisme est transverse à toutes les autres oppressions, de classe et de « race » notamment, car les femmes, la moitié de l’humanité, subissent toutes, d’une manière ou d’une autre, la domination masculine et peuvent être victimes de violences. Si les femmes sont toutes victimes du système patriarcal, se surajoutent pour certaines, d’autres discriminations, de classe, « race », orientation sexuelle, handicap, etc. Où est la compétition ?

Ce qui est certain et historiquement vérifié, en revanche, c’est que les hommes ont objectivement intérêt à détourner les femmes du féminisme universel et à les mobiliser pour d’autres causes.

La journaliste reproche aux féministes attachées à la « liberté des mœurs » de ne pas parler de parité en politique. La parité c’est un minimum mais ce n’est pas non plus un gage de féminisme, il ne faut pas confondre femme et féminisme, la nuance est tout de même de taille. Mais surtout, cette accusation ne repose sur rien, mais accusez donc, il en reste toujours quelque chose !

Non, le féminisme ne sera pas pris en otage, la liberté que les femmes occidentales ont chèrement arrachée et doivent défendre sans relâche, seulEs les féministes, pro-féministes et progressistes ont le droit de s’en revendiquer. Aucune féministe n’est dupe des tentatives de récupération politiques, notamment de l’extrême droite !

En revanche, il est parfaitement hors de question de renoncer à la « liberté sexuelle » et à l’égalité, pour pouvoir « débattre de la place de l’islam » en occident. Les religions ont toujours infantilisé et même asservi les femmes ; celles des opprimés aussi, opprimés qui dans d’autres contextes sont les puissants.

Les religions ne dicteront pas leur loi, pas plus l’islam qu’une autre, et le féminisme islamiste n’existe pas plus que le féminisme catholique, fumisterie !

Cécile Daumas croit aussi que l’affaire de Cologne a révélé « un schisme entre générations de militantes », c’est faux et c’est bien mal connaître les mouvements féministes : les divergences d’opinion sur cette affaire sont transverses aux générations.

A quand un article sur l’exploitation sexuelle, les viols et trafics humains, dans les camps de réfugiés ? Parce que la réalité c’est aussi ça, les femmes, partout, toujours, subissent les violences masculines, y compris à l’intérieur de leur propre groupe, aussi défavorisé et désespéré soit-il.

 

Ainsi, le Nouvel Obs a-t-il vanté le « féminisme fondamentaliste » à travers les voix de deux journalistes Eric Aeschimann et Marie Vaton qui prétendent que l’islam serait un vecteur de l’égalité hommes-femmes. Selon eux, les féministes qui critiquent les religions et la place qu’elles réservent aux femmes, l’islam surtout, car les autres religions n’ont guère droit de cité, feraient preuve d’une laïcité ringarde.

Dans quel monde vivent-ils ? Non contents de s’abstenir de critiquer les violences inouïes des formes intégristes des religions, en particulier les exactions barbares des islamistes, ils cautionnent l’oppression des femmes inhérente aux versions plus orthodoxes ?

Quelles sont donc les motivations de ceux qui inversent ainsi la réalité et les responsabilités ? Pourquoi critiquent t’ils le catholicisme lorsqu’il impose le contrôle du corps des femmes, l’interdiction de l’avortement et de la contraception, de l’homosexualité, mais approuvent les contraintes et violences sexistes faites aux femmes, au nom de l’islam ?

 

Les exemples sont légions et cet article pourrait faire 100 pages. L’idéologie islamo-gauchiste a perverti la pensée politique et universitaire, les médias rivalisent désormais de soumission envers ces théories absurdes et mortifères qui sacrifient sans vergogne les femmes, les enfants aussi.

La sociologue et écrivaine iranienne Chahla Chafiq a dit  «En désignant la liberté sexuelle comme le point crucial de la culture occidentale, l’islamisme identifie les droits des femmes et des homosexuels comme les pires fléaux d’une occidentalisation qui détruirait l’identité islamique.» Dans notre société dysfonctionnelle, ses propos rationnels sont précieux mais certains les jugent suspects, un comble !

Nous n’avons pas entendu tous ces gens soutenir les associations féministes quand le juge versaillais a relaxé le rappeur Orelsan pourtant condamné en première instance, pour provocation à la violence. En réalité, le féminisme est la dernière de leurs préoccupations, ils font semblant de s’y intéresser pour mieux le détruire et retarder l’émergence d’une société féministe, libérée des rapports de force et de domination.

 

Alors à toutes celles et ceux qui nous divisent pour nous ralentir, intersectionnels et vendeurs de soupe à la mode islamiste, brandissant à tours de bras l’accusation d’islamophobie comme une bible, j’affirme que :

  • le féminisme est et sera toujours la somme des luttes contre la domination mondiale du groupe des femmes, par le système patriarcal qui profite aux seuls hommes ;
  • la laïcité est la garantie d’atteindre plus certainement cet objectif.

Démasquer et neutraliser tous ces faux expertEs en féminisme et juges en islamophobie, devraient être une priorité pour les féministes qui veulent ne plus avoir à vivre un éternel 8 mars, parce que la domination masculine serait enfin vaincue et l’égalité, réelle et partout dans le monde.

Christine Le Doaré

 

Tribune collective « Silence, on viole »

RE-BLOG

imagesEn réaction aux séries de violences sexuelles et viols de femmes par des groupes d’hommes en majorité « demandeurs d’asile ou en situation irrégulière », simultanément dans différents pays européens, cette tribune collective féministe que chacun-e peut signer, postée sur Femme et libre : http://yaelmellul.livehost.fr/2016/01/11/silence-on-viole/Silence, on viole.

Silence, on viole.

Cologne, Stuttgart, Berlin, Düsseldorf, Francfort, Munich, Vienne, Salzbourg , Zurich, Helsinki…

Depuis quelques semaines des associations et personnalités de gauche, féministes, antiracistes, se sont engagées contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux. (http://www.nousnecederonspas.org/sortir-de-letat-durgence)
Ce sont des engagements légitimes, que nous ne partageons pas forcément, mais que nous respectons infiniment.

En revanche, au vu des comptes-rendus journalistiques et policiers de plus en plus détaillés sur le tsunami d’agressions sexuelles dont ont été victimes des centaines de femmes en Europe le soir de la Saint-Sylvestre, nous attendons encore des engagements et des condamnations aussi fermes et unanimes de la part de ces mêmes associations et personnalités, féministes, de gauche, anti racistes.
Plusieurs centaines de femmes ont été agressées sexuellement pendant la nuit de la Saint-Sylvestre en Allemagne.
Ces agressions sexuelles de masse pourraient avoir été organisées, a indiqué le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, sur la chaîne télévisée ZDF mercredi. « Le tout semble avoir été coordonné », a-t-il dit.
Les récits des victimes sont terrifiants.
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier à Cologne, des agressions sexuelles de masse ont eu lieu parmi la foule rassemblée devant la gare centrale et sur le parvis de la cathédrale pour admirer les feux d’artifices. Selon les premiers témoignages, environ un millier d’hommes, qui « d’après leur apparence physique seraient originaires des pays arabes ou d’Afrique du Nord », ont attaqué en groupe des dizaines de femmes. Ils en ont profité pour toucher leurs poitrines et leurs parties génitales ou leur voler leurs smartphones, portefeuilles et autres objets de valeur, comme le rapporte le quotidien Süddeustche Zeitung.
Le nombre de plaintes liées aux violences sexuelles de Cologne a grimpé à plus de 500. Ce bilan n’a cessé d’augmenter jour après jour. Les suspects sont principalement des «demandeurs d’asile» ou des «immigrés en situation illégale», a indiqué samedi la police locale. Sur ce total de plaintes, environ 40% ont été déposées pour des agressions sexuelles, a également dit la police. Jusqu’à présent, on n’évoquait que 170 plaintes déposées.

«Les personnes sur lesquelles enquête la police criminelle sont originaires en grande partie de pays d’Afrique du Nord. En grande partie, il s’agit de demandeurs d’asile et de personnes qui se trouvent en Allemagne illégalement», explique la police de Cologne. Elle précise néanmoins que «les enquêtes pour savoir si et dans quelle mesure ces personnes ont un lien avec les délits commis dans la nuit du Jour de l’An se poursuivent».

De son côté, la police fédérale a identifié 32 suspects, dont 22 demandeurs d’asile a indiqué vendredi soir le ministère allemand de l’Intérieur, actualisant de précédents chiffres. La police de Cologne, dont une centaine d’enquêteurs est mobilisée pour exploiter notamment 350 heures de vidéo. Un porte-parole de la police locale a indiqué alors que, «dans certains cas, la trace des téléphones portables dérobés le soir du Nouvel An conduisait vers des centres d’accueil de demandeurs d’asile ou à leur proximité immédiate».

Des enquêteurs y voient la main de la mafia marocaine.

En réponse à ces évènements, Mme Henriette Reker, la maire de Cologne, exhorte les habitantes de Cologne à « s’adapter à ces genres de comportement », afin de faciliter l’intégration des migrants.
Autres conseils de l’élue: se tenir à une distance de la longueur d’un bras de tout personne, ne jamais se promener seules, et de demander l’aide des passants en cas de besoin. Tout ça fait partie d’un « code de conduite » qu’elles devront désormais adopter.

Alors que Cologne avait été la première à être touchée par ce déchaînement de violences sexistes et sexuelles, suivie par Hambourg (où 50 plaintes ont été enregistrées pour agressions sexuelles) et Stuttgart, les médias allemands évoquent à l’heure actuelle d’autres villes notamment Berlin, Düsseldorf, Francfort, Munich, mais aussi Vienne et Salzbourg en Autriche et Zurich en Suisse.
Un niveau inhabituel de harcèlement sexuel à Helsinki la nuit du Nouvel An a également été constaté. Trois cas d’agressions sexuelles ont été rapportés, dont deux ont donné lieu à des plaintes, dans la plus grande gare d’Helsinki, où s’étaient rassemblés quelque 1.000 demandeurs d’asile, pour la plupart irakiens, selon un communiqué de la police. Les suspects, trois demandeurs d’asile, ont été placés en détention. (Note 1)

Alors que nous savons désormais que les femmes réfugiées sont massivement victimes de viols et de violences sexuelles dans l’indifférence la plus totale (Note 2), alors que lorsque nous le dénonçons, certaines ONG nous répondent que ce n’est pas « le problème » (Note 3) nous posons la question: par quel miracle ces violeurs sont-ils devenus non seulement aux yeux de la société mais aussi des associations progressistes des intouchables ?

Depuis une semaine, alors que nous dénonçons ces violences, on nous demande à gauche de nous taire, ou de « rester prudentes » afin de ne pas « faire le jeu ». Même réaction que les pouvoirs publics : déni et minimisation. Par ce fait ces victimes comme toutes les victimes du monde entier se voient à nouveau dire qu’elles ne sont pas les bonnes victimes, que leurs agresseurs ont des circonstances atténuantes, qu’elles doivent prendre sur elles. Que n’aurait-on pas entendu si ces femmes avaient été violées par des groupes de skin-heads !
Ce « deux poids deux mesures » dans les dénonciations est proprement insupportable et parfaitement indigne. Notre vocation en tant que féministes et progressistes est d’être aux côtés de toutes les femmes victimes de violence masculine, d’où qu’elle vienne, même des hommes que nous sommes censés défendre.

Oui nous savons que ces agressions sont « récupérées ». Mais les femmes réfugiées comme européennes n’ont pas à subir des viols dans notre indifférence parce que nous avons peur de passer pour racistes auprès de gens qui le sont déjà. La peste brune prospère dans nos silences… Ce qui fait le jeu de l’extrême-droite c’est le déni et le mensonge, ce qui soulève l’indignation et la méfiance des peuples c’est le refus de dire la vérité, c’est de faire taire les victimes et de minimiser l’horreur qu’elles ont subie, voilà ce qui fait le jeu des extrêmes… En nous taisant ou en relativisant nous donnons à l’extrême droite la possibilité de faire croire à son mensonge qu’elle serait la seule à se préoccuper de la sécurité et de l’intégrité des femmes.

Enfin, à propos de ces interminables procès d’intentions qui nous ont été faits ces derniers jours nous répondons que ce qui s’est passé à Cologne et ailleurs, c’est que encore et toujours les victimes se voient dire qu’elles ne sont pas les victimes et que leurs agresseurs ne sont pas les coupables, on nous dit encore et toujours que si on écoute et on laisse parler les femmes, on va faire le « jeu » d’un nouvel agenda : quand nous dénonçons Cantat, nous ferions le jeu de la droite, quand nous dénonçons Tron, nous ferions le jeu de la gauche, quand nous dénonçons DSK, nous ferions le jeu des antisémites, quand nous dénonçons les violences d’hommes racisés, nous ferions le jeu de l’extrême-droite…

Ce qui est certain c’est que les femmes sont éternellement les pions de ce jeu des hommes, ce qui est sûr c’est que cette nuit-là à Cologne et ailleurs des femmes ont été violentées, meurtries et saccagées et que la seule chose qui puisse émouvoir ou compter, c’est le « jeu » des uns et des autres.

Ce qui s’est passé à Cologne et ailleurs c’est que encore et toujours des victimes ont été mal traitées, silenciées et enjointes de se taire parce que les intérêts des uns sont prioritaires sur ceux des autres.

Une chose reste certaine depuis plus de 5 000 ans : la domination masculine se porte bien et les violences des hommes resteront impunies.

Alors, si même les forces de gauche ne les dénoncent pas, qui sera au côté de ces femmes ?

 

Premières signataires :

Lise Bouvet
Christelle Di Pietro
Solveig Halloin
Diké Justice
Christine Le Doaré
Martine Martiney
Yael Mellul
Catherine Moreau
Francine Sporenda
Ana-Luana Stoicea-Deram

Militantes Féministes.

Et

Arlette Zilberg – Laurent Bouvet – Florence Humbert – Monica Art – Catherine Grenier – Geneviève Brûlé – Virgil Brill – Monica Plaza – Fréderic Fredj – Ziad Goudjil – Denis Maillard – Didier Lesaffre – Agnès Menetrier – Denis Sénamaud – Renée Fregosi – Françoise Courtiade – Marie Jauffret – Marie-Christine Rigal – Magali Co-Vergnet – Marie Rivet – Lilas Goldo – Pascale Zussy – Juan 23 – Muriel Cohen – Noushka Tsuko – Annie Duprat – Laurence Delarbre – Antonin Congy – Anouk Charbonnier – Gregoria Gutiernez – Marie-Jo Bonnet – Cathie Lenybellet – Michelle Soulat – Christophe Lozzi – Bernadette Doleux – Juliette Doroy – Karine Patte – Laurence Gelormini – Françoise Roux –  Nadine Masson-Boukhobza –  Frédérique Grumbach – Anna Bobillo-Aubert – Fred Le Querrec – Dominique Mercier – Cassan-Fayard – Christine Raynaud – Sandra Martial – Yann Patin de Saulcourt – Teugels Jéssica –  Jean Paul Brenelin – Marie Jo Bonnet – Audrey Harel – Lydie Van den Bussche – A. de Liedekerke – Sophie Albert-Hamecher – Celine Morana – Jean Paul Brenelin – Céline Charpot – Isabelle Gayrard Auzet – Naqdimon Weil – Frédérique Le Querrec – Simon-Pierre Badoc – Karim Bey SMAIL – Sylvie Sieber Hochar – Didier Savard – Jacques Riguidel – Serge Vannerom – Anne-Sophie Chazaud – Micheline Carrier – Frank Limido – Fabienne Courvoisier – Riguidel Jacques – Aliaa Fanidi – Marion Reiler – Gilles Parise – Anouk Charbonnier – Danielle Fiaschi –  Myriam Lepron – Aline Tailamé – Cecile Piessal – Marie-Laure Benoit  – Micheline Carrier – Élaine Audet – Adeline Cerutti – Lavarec – Claude Grunspan – Sarah d’Epagnier – Hypathia – Mass – Sandra Daulon – Christine Gamita – Caroline Catino – Violaine SABOT – Armingaud Corinne – Christian Gaudray – Nicole Aubard – Fabienne Warin- Daniel Lattanzio – Leriche Corinne – Remy Cecile – Brigitte Maillard – Thierry Duvernoy – Annick Proriol – Lorraine Lefebvre – Déborah Hendrickx-Sarda – Szuchendler Nicolas – Jeegers Bea – Jeanne Jorette – Serge PAULOU – Lydie Van den Bussche – Marie Cheul – Odile Steller Chaumeton – Cathie Monacelli Gamond – Coralie Abadie – Leuwers Reine – Chassin Nicole – Lucie Bourassa – Valérie Catanzaro – Kantjas Marie Helene – Philippe-Emmanuel Toussaint – Patrice Kappel – Arlette Chobli – Siegler Véronique – Francine Lejeune – Tracy Allard –

 

Vous pouvez signer ce texte en laissant un commentaire ci dessous.

 

 

Note 1
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nouvel-an_4843553_3214.html
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2576251/2016/01/06/Le-recit-terrifiant-d-une-victime-de-Cologne.dhtml
http://www.letemps.ch/suisse/2016/01/07/agressions-sexuelles-zurich-nuit-31-decembre
http://www.lepoint.fr/monde/suisse-des-agressions-sexuelles-aussi-a-zurich-la-nuit-du-31-decembre-07-01-2016-2007899_24.php
http://mobile.lesoir.be/1087899/article/actualite/monde/2016-01-07/niveau-inhabituel-harcelement-sexuel-helsinki-nuit-du-nouvel-an
http://www.leparisien.fr/faits-divers/violences-du-nouvel-an-a-cologne-le-nombre-des-plaintes-grimpe-a-379-09-01-2016-5435831.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F
http://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/violences-a-cologne/agressions-du-nouvel-an-a-cologne-la-police-enregistre-desormais-plus-de-500-plaintes_1262161.html#xtref=http://m.facebook.com
http://mobile.lemonde.fr/europe/article/2016/01/10/les-violences-de-cologne-ont-ete-probablement-planifiees-selon-le-ministre-de-la-justiceallemand_4844650_3214.html?xtref=http://m.facebook.com

http://www.lejdd.fr/International/Europe/Violences-contre-des-femmes-a-Cologne-ce-qui-s-est-vraiment-passe-767815

Note 2
http://www.europeanyoungfeminists.eu/2015/12/15/women-refugees-why-we-need-to-understand-human-rights-from-a-womens-rights-perspective/
http://www.nytimes.com/2016/01/03/world/europe/on-perilous-migrant-trail-women-often-become-prey-to-sexual-abuse.html
http://www.buzzfeed.com/jinamoore/un-refugees-agency-admits-sexual-abuse-risks-after-buzzfeed#.qfjgZQ2Gg
http://www.gatestoneinstitute.org/6527/migrants-rape-germany
http://tempsreel.nouvelobs.com/l-obs-du-soir/20151216.OBS1522/dans-la-jungle-de-calais-la-peur-des-femmes-migrantes.html

Note 3
http://www.slate.fr/story/108779/femmes-refugiees-viol


Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Archives